7 bonnes raisons d’aller voir …Canned Heat !
La première: Car «Canned Heat» trouve plusieurs traductions en français parmi lesquelles «la fièvre ». Et s’il en un groupe qui sait dérégler le thermostat interne d’être humain, c’est bien cette formation de blues rock formée en 1965 en Californie. Pour celles et ceux qui couvent quelque chose en ce moment, courrez-y, vous saurez pourquoi vous avez de la température, les Canned Heat pouvant avoir sur vous, l’effet placebo.
La deuxième: Car à la mi-août 1969, le groupe s’est produit à Bethel, sur les terres du fermier Max Yasgur, dans l’état de New-York.
La troisième: Que le fermier eut, en plus de la visite des Canned Heat, celles de Janis Joplin, Jimmy Hendrix, Richie Havens, Ravi Shankar, Joan Baez, Grateful Dead, Creedence Clearwater Revival, Jefferson Airplane, Sly and the Family Stone, The Who, Joe Cocker…et d’un peu plus d’un demi million de festivaliers venus célébrer l’un des plus grands moments de l’histoire de la musique populaire, le festival de Woodstock!
La quatrième: Que dans la culture française « On the road again » fait éclore de suite en nous, le visage et la voix rauque de Bernard Lavilliers mais qu’outre atlantique, l’on pense mustang décapotable et route 66 en écoutant ce fabuleux titre des Canned Heat où la douceur du timbre du guitariste Alan Wilson répond à l’harmonica du chanteur Bob Hite qui, ce jour là en studio, eut bien raison de lui céder le micro.
La cinquième: Que les Canned Heat, chantre de la culture Hippie, ont, ce mercredi 10 octobre 2012 à Nancy, par l’intermédiaire de trois des membres du groupe originel (Fito de la Parra, Larry Taylor et Harvey Mandel), encore de quoi vous greffez des ailes dans le dos sans pour autant vous intoxiquer les poumons.
La sixième: Pour le terme « Mythique » qui colle à leur musique.
La septième : Car si les mayas ont raison, le 21 décembre de cette année, vous aurez un regret en moins.
Canned Heat, ce soir au Hublot à partir de 20h30 !
Rédaction : Mathieu Bonis - Illustration : Paul Filippi
