Thomas Enhco est né en 1988 et possède déjà un Wikipédia à faire pâlir les plus ambitieux. Un résumé dans lequel on apprend que le jeune homme est tombé dans la musique comme Obélix dans la potion magique. Petit-fils du chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus, à trois ans, un violon vint se poser sur son épaule puis, quelques temps après, un piano apparut également. S’en suivra une forte formation classique jazz qu’il va aller éprouver, dès l’âge de dix ans, aux côtés de son beau-père, un certain Didier Lockwood (présent également cette année à NJP, le 20 octobre au Chapiteau).
Ainsi à l’âge où l’on compte ses boutons, Thomas Enhco évaluait sa technique musicale aux contacts de Peter Erskine, Mike Stern, Biréli Lagrène, André Ceccarelli et autres monuments. Autre fait marquant de cette carrière précocement entamée, Thomas Enhco fut, lors d’une tournée au Japon en 2008, repéré par Itoh « 88 » Yasohachi, l’un des plus grands producteurs de jazz japonais, qui décida de produire son deuxième album, Someday My Prince Will Come. Cet album, deviendra par la suite « Must TSF Jazz » et « Django d’Or », et connut un véritable succès public, critique et médiatique.
Ce vendredi soir, les résidus d’enfance que porte son visage séraphique vous donneront peut-être l’impression de voir un écolier se penchant sur son devoir. Ainsi, à l’âge auquel Miles Davis tombait amoureux de Juliette Gréco et de l’héroïne, Thomas Enhco accompagné par Nicolas Charlier à la batterie et le contrebassiste Chris Jennings, vous invite à célébrer la seule héroïne qui soit à NJP, la Musique!
Thomas Enhco, ce vendredi soir, à partir de 20h30 à la Manufacture.
// PAr Mathieu Bonis - Crédit Photo. © Perla Maarek
