A l’image de D’Angelo qui lança la mode sur la pochette de son album Voodoo, Roberto Fonseca montre, à son tour, en couverture de son dernier opus qu’il possède en plus d’un monumental talent de pianiste, un buste naturellement sculpté qui, vous l’aurez compris passe le message de « je me mets à nu artistiquement » mais mesdames, vous pouvez quand même constater que j’ai des abdos. Blague (mauvaise ou pas) à part, le cubain, originaire de La Havane biberonné à la musique cubaine dès sa plus tendre enfance, père batteur et mère chanteuse, profite de sa tournée européenne, pour planter une nuit, le drapeau du jazz latino sur la scène du Chapiteau et crier à qui veut l’entendre «Yo» (nom de son nouveau disque). Autrement dit, Fonseca vient se jouer du «je » introspectif en laissant vagabonder ses mains sur le clavier à la recherche de son identité panafricaine. Vous allez voir ce que vous allez entendre !
Par Mathieu Bonis
