LE PETIT JOURNAL DU NANCY JAZZ PULSATIONS // UNE CONCEPTION SHEBAM™

7 BONNES RAISONS D'ALLER VOIR GONZALES

Posted: lundi 15 octobre 2012 | | Libellés : , , , , ,

Paul Filippi - Studio Shebam - La Jazzette - Nancy Jazz Pulsations








































• La première:
Son album Piano solo était dans les favoris de vos MP3. Pendant plusieurs années, ses mélodies mélancoliques et joliment bancales ont transformé chacune de vos balades en ville en enchantement du quotidien. C'est ainsi que vous vous être retrouvé ému par un énième embouteillage près de la gare ou émerveillé par les abords du chantier Artem.

• La deuxième:
Certes, on connaît Masterchef et ses candidats qui passent derrière le piano. Mais le seul vrai boss du clavier, c'est Gonzales. A chaque accord, il réinvente Satie, revisite Debussy et Sakamoto. Ici, pas de croquant gourmand, mais plutôt un piano nouvelle cuisine sauce “Chilly”.

• La troisième:
Un concert de Chilly Gonzales à l'Opéra est l'endroit où vous pourrez emmener aussi bien vos futurs beaux-parents que votre nouvelle voisine. Faudra juste pas confondre les conversations si vous emmenez les deux.

• La quatrième:
Vous adorez la musique de la pup BforBank, vous avez trouvé “trop mortel” l’album Let it Die de Feist, vous avez dansé comme un décérébré sur les hymnes minimalistes et humanistes de Katerine sur Robots après tout...  Alors vous aimez déjà Gonzales, peut-être sans le connaître.

• La cinquième:
Vous avez un “guilty pleasure” particulièrement difficile à assumer : un faible pour les Bee Gees, mais même pas la période classe des 60’s. Non, vous adorez les Bee Gees des 70’s en mode tous poils dehors, icônes de backroom. Alors vous pourrez sereinement faire votre coming out le soir du concert de Gonzales qui partage avec vous cette inavouable passion.

• La sixième:
Dans le couple Shirley et Dino, vous avez toujours préféré Dino.

• La septième :
Vous êtes très sensible aux mains. Oui, aux mains, pas des mains, même si vous achetez vos produits vaisselle en fonction de leur douceur. Et vous avez été frappé par celles de l’acteur dans le film de Joann Sfar, Gainsbourg, vie héroïque. Eh bien il ne s’agissait pas des mains d’Eric Elmosnino mais de celles de Gonzales. Et vous verrez que la doublure aux doigts d’or saura vous faire taper dans les mains.

Par Thierry Bellia & Jerôme Didelot